-" T' avais un nom d'oiseau et tu chantais comme cent
Comme cent dix mille oiseaux qu'auraient la gorge en sang
À force de gueuler, gueuler même des conneries
Mais avec quelle allure ! T'étais un con de génie...
....T'étais un con de génie !
T'avais un nom d' oiseau et la voix d' Attila
On t' entendait d' ici, on t' écoutait d' là-bas
T' étais à toi toute seule, le bal des ptits lits noirs
Un Wagner de carrefour, un Bayreuth de trottoir
.... Un Bayreuth de trottoir
Et y avait dans tes mains comme une bénédiction
Et comme tu t'en servais pour bénir tous ces cons
Ces cons gentils, émus, qu'on appelle les gens
Qui, devenant public, deviennent intelligents
...... Deviennent intelligents
C' est pas toujours le cas, bien sûr, même à Paris
Les auteurs de la merde, il faut qu' ça mange aussi
Toi, tu t'es débrouillée pour passer au travers
T' aurais chanté France Soir comme de l' Apollinaire
.... Comme de l' Apollinaire
On n't'a pas remplacée bien qu'on ait mis l'paquet
Le pognon et ton ombre, ils peuvent pas s' expliquer
Sous les projos miracle et sous la lampe à arc
Quoi que pense et que dise et que fasse Monsieur Stark
...... Et que fasse Monsieur Stark***
Arrêtez ! Arrêtez la musique !
*** Allusion à Mr Stark "producteur" de Mireille Mathieu.
Quel bonheur de trouver cette chanson de Ferré en hommage à la "grande" Edith... Depuis longtemps je l' attendais.
Edith qui, en 1946, a Monaco, lui a suggéré de "monter " à Panam !
La bonne idée !!"Forlane" "Léo Hurletout" deviendra le grand Ferré.
De la chansonnette, de la variété, ses révoltes, l'anarchie, son amour, la sensualité et l'érotisme, jusqu'au "Requiem" et "Métamec" ultime confession... Sans cesse il "travaille" et re-travaille ses textes.... Compose des musiques magnifiques sur ses textes...
Jusqu'au bout Léo à chanté "ces choses de la vie"... ET SA VIE.
Ce sera tout pour ce jour mais je trouve que c'est "énorme" et tellement généreux de la part de Léo.
- " Je ne sais pas ce que j'ai fais pour mériter ce chemin d'enfer que je suis obligée de suivre...Ni ce qu'on me fait "payer" ?
- Je plagie ici "Quant tu liras cette lettre..." de Ferré
.... Ni où ? Ni comment je serais re-logée demain ...
- Mais le temps me semble long, et tellement angoissant.
- Alors j'écoute Léo Ferré en boucle parfois...
- Quant le coeur n'y est plus et qu'on s'demande Pourquoi ???
- C'est aussi cela la mélancolie... Tout c'qu'on peux pas dire.....
Les "statistiques" me rassurent de vos visites et je vous en remercie de tout coeur...
Je vous embrasse, vous, les amis de Léo: Vous êtes mes amis. MJ.