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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 17:42

Le-livre-d-Annie-Butor.jpg 

Pourquoi j'ai tant hésité à vous parler de ce livre acheté et que j'ai lu.....

Puisqu'il allait me parler de Léo...

C'est parce j'ai fait connaissance du livre de Madeleine Ferré:
"Mémoire d'un magnétophone" que j'ai voulu connaître le livre d'Annie Butor, fille de Madeleine et fille adoptive et aimée de Léo avant que n'arrive PEPE.

D'abord... La couverture de ce livre. Cette image du couple entrevue au début de "ma passion Léo" dans différentes lectures, il y a bientôt 9 ans m'avait tout de suite séduite et bouleversée... Position amoureuse et complice. Intimement je pressentais qu'il s'agissait d'une véritable rencontre et sûrement une vraie passion. Au fil de mes lectures j'ai moi-même ressenti que ce bestiaire d'amour finirait par la mort de l'amour.

Bien avant la sortie de ce livre d'Annie Butor, j'avais lu en partie "Mémoire d'un magnétophone" écrit par Madeleine Ferré... Sur les conseils de Léo... Imprimé par Léo (amateur d'imprimerie à l'époque).

Ceci pour dire que déjà Léo connaissait l'état de santé mental et moral de sa femme. Je dois vous dire que le livre de Madeleine m'a bouleversée en tant que femme. J'ai lu toute la souffrance de l'amour partagé entre l'homme et les animaux. Pour l'avoir vécu "commercialement" dans ma propre histoire. Je peux comprendre une Madeleine, "délaissée" et malheureuse alors qu'elle avait tant fait et supportés pour soutenir, aider Léo du moins dans les années 50/65. J'ai compris que le succès tant attendu arrivant,  Léo Ferré, enfin reconnu, dû faire face à ses obligations d'artiste, et peut-être en fût-il grisé. Alors que Madeleine seule dans son "arche de Noé"à Perdrigal restait esclave du "bestiaire"- bestiaire accepté à deux au début, mais que Léo a fuit. Un choix douleureux que j'ose croire... Une autre histoire pour continuer d'avancer.
-"Les histoires d'amour finisent toujours mal... enfin, souvent.

De même que j'ai "entendu" la douleur de Madeleine, j'ai aussi ressenti le "devoir de mémoire" écrit par sa fille Annie qui a vécu avec le couple. Une adolescence sûrement difficile. Idem Catherine Allegret-Montant-Signoret.
- De même que pour C. Allegret, je trouve inutile d'ajouter au souvenir d'un artiste, un parfum d'inceste. Ce qui gâche les "bons souvenirs, et générosités" de Léo qu'elle nous narre abondamment, (en bonne avocate)- Nous les filles nous avons toutes plus ou moins connu le bisou coquin,  même de nos géniteurs.

Quant à la "Jolie Môme" sortie en 1961 (suivant mes recherches) chanson que je suppose dédiée à Gréco, égérie de St Germain à l'époque.Ou bien, pourquoi pas à Madeleine ? (Ca t'va - Mon p'tit voyou - ton style c'est ton cul et quelques autres) - Mariage de Léo-Madeleine en 1952  (Annie devait avoir 5/6 ans. Alors en 1961 ... Je préfère m'en tenir à croire que le but de ce livre était de faire reconnaître la présence de Madeleine Ferré dans l'oeuvre de Léo Ferré.  Ce qui est normal et ne retire rien a l'immense talent du poète chanteur. Du reste elle dit beaucoup, beaucoup de bien de son "pouta" de beau-père. C'est après 68 que tout se dégrade.

Madeleine, Annie tombent dans l'oubli, (héritage y compris ?)
Léo et Madeleine se sont haïs aussi fort qu'ils se sont aimés.
Etrangement la mort les a définitivement mis d'accord a deux mois près en 1993 il ya 20 ans... -"Pour tout cela le silence (Requiem - L Ferré) 

Mais là cessent ma liberté d'expression. Ni juge ni arbitre sur l'édition de ce livre d'où émerge un trop plein de ressentiments divers qu'il ne m'appartiens pas de juger.
- Ce qui pour moi n'entâchera pas l'estime que je porte à cette autre femme: Marie Christine Diaz qui tout en donnant trois enfants à Léo à dû elle aussi participer, à sa façon,  à la créativité de Léo et ce pourquoi il était destiné. Un poète, chanteur, musicien,"homme orchestre" extrèmement talentueux.

Toutefois... UN HOMME avec ses qualités et ses faiblesses.
MJ.

              - Extrait de "Perdrigal"

.... Je me souviens du givré  et  des lundis funèbres                                                   Dans la voiture vers Boulogne avec les chiens…                                                 La petite larguée dans ce lycée d’Auteuil,                                                             Les chiens larguée au bois pour la joie des renifles,                                             Dans les bois de Pershing nous rentrions « ijlifes »,                                             Dévorer du pain blanc dans un café de deuil.                                                                                      

           Je ne sais pas de ciel qui ne reflète Toi,                                                               

     Je ne sais pas d’oiseau qui n’ait un cri de glaive,                                                 Je ne sais pas qu’un devoir qui lentement s’achève                                               Avec la fin du jour, avec la fin de moi.

Léo Ferré - Perdrigal 1971 - Texte sûrement écrit avant 68 y suppose.

 

Lien :  http://www.ledevoir.com/culture/livres/380686/la-memoire-et-la-mere

Autre lien très beau

 http://apocalypsohomobetonus.wordpress.com/2008/10/30/leo-ferre-et-pepee/

 

 

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commentaires

G
good post
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