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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 06:44

 

 

 

NI DIEU, NI MAÎTRE   Léo Ferré "Sur la scène" (1972/1973)

 

MERCI LEO.  NI DIEU NI MAÎTRE.

Cette idée de soumission à une autorité supérieure indiscutable.

Être libre de penser, de bouger et de vivre sans aucune contrainte.

N'avoir Ni Dieu Ni Maître !! !! !!

Merci à ceux qui soutiennent Léo Ferré. (Extrait commentaire)

 

Dans cette catégorie "Ils ont dit de lui",  je publierai les textes trouvés au cours de mes lectures. J'ai un nombre impressionnant de documentations copiées çà et là sur le Net.

Donc le commentaire de notre nouvel ami  "Mathias" y a ici sa place.

Merci à Mathias. Qui nous vient du Vietnam, merci de nous rejoindre, de si bien connaître Ferré et de prendre le temps de partager ses connaissances.

Merci aussi à tous les  22 ferréens  du "Forum Ferré" qui, suite au lien déposé sur le site officiel de Léo,  sont venus "regarder" ce blog. Ainsi que les lecteurs de "Claire"

                                             Ligne-Partition-01.gif

Mathias dit citant Deleuze:    A lire ou  à relire...

Ecrits-de-Leo.jpgC'est dans ces termes que Deleuze, dans une conversation de juin 1991 avec Domique Lacout, évoque son amour de Léo Ferré : « Se demander si "on aime" Untel ou Untel revient à s'interroger sur le plaisir qu'il nous procure.

 

C'est dans ces termes que Deleuze, dans une conversation de juin 1991 avec Domique Lacout, évoque son amour de Léo Ferré : « Se demander si "on aime" Untel ou Untel revient à s'interroger sur le plaisir qu'il nous procure. Avec Léo Ferré, il n'y a aucun doute possible : le plaisir est immense. D'abord un plaisir abstrait, cérébral. On est happé par le sens des mots. Puis une sensation plus physique qui est un effet du plaisir cérébral et qui parle au corps lui-même. Typiquement on appelle cela la jouissance.
Et puis cet homme superbe à qui l'âge ne donne pas, comme on dit bêtement, une "éternelle jeunesse", mais une tonalité de liberté absolue, une grâce incomparable qui va bien au-delà de la vie et de la mort elles-mêmes.
Léo Ferré a ce don extrême de dire des choses simples en révélant ses affects et ses expériences dont nous nous sentons les complices. C'est ce qu'[on] devrait montrer : ce complot d'affects, […] cette culture de la joie, cette dénonciation radicale des pouvoirs, ce glissement progressif vers un plaisir qui est le contraire de la mort.
Ce que je peux exprimer bêtement par : j'aime Léo
 Ferré. Non parce qu'il est bête d'aimer Léo Ferré, mais parce que c'est dire bêtement une complicité qui peut mettre l'ordre en péril. Ferré est dangereux parce qu'il y a chez lui une violence (maîtrisée) qui s'appelle le courage de dire. Il perçoit partout, dans le monde, dans la vie individuelle, l'intolérable. C'est un homme de passion habité par la sérénité.
C'est un plongeur de l'émotion qui utilise les mots comme des grains de sable dansant dans la poussière du visible. »

Extrait: (Dominique Lacout, Léo Ferré, Éditions Sévigny, 1991, p. 321-322) 

 

 

PS: Prochainement "Les Estivals de Peille 2012"

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commentaires

B
<br /> Dans l'entretien relaté ci-dessus tout est dit magnifiquement bien dit. Je retiens<br /> particulièrement  « Se demander si on aime revient à s’interroger sur le plaisir qu’il nous<br /> procure », et aussi « C’est un homme de passion habité par la sérénité » Il n’y a rien à rajouter.<br />
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